lundi 31 août 2009

A la pharmacie

J'ai reçu un petit commentaire d'une étudiante en Pharmacie qui répond à mes interrogations sur les pharmaciens et leur bénéfice, ici.
Je voulais mettre en avant ces infos dans un petit billet dédié.

Voici donc un extrait de son commentaire :
"Pour le prix, eh bien non, on ne gagne quasiment rien sur ce genre de médicament, pour la simple raison qu'ils sont déjà extrêmement chers donc que le prix public est fixé (pas par le pharmacien!) avec la marge la plus basse possible. C'est pour cette raison de prix aussi, et parce qu'on n'en vend que très très peu, qu'on ne peut pas se permettre de stocker les boites, et qu'il faut les commander à chaque fois..."

Ma pharmacienne n'est donc pas cupide ! Et moi, je suis bien suspicieuse.

Merci à cette étudiante. Et pour lire l'ensemble de son commentaire, c'est ici.

8 commentaires:

  1. Ouais, ouais... Ben cette étudiante en pharmacie est probablement sincère mais bien naïve... Parce que les histoires de pharmaciens tenant des propos discriminants vis à vis de clients séropos, de toxs venant acheter du matériel d'injection ou de jeunes filles demandant une contraception d'urgence, j'en ai à la pelle. Mais je ne voudrai surtout pas gâcher ta bonne humeur, ma chère Elisabeth. Et je ferai mieux de m'occuper un peu de mon blog, sous perfusion. Tiens pour en raconter une d'histoire de pharmacien peu scrupuleux...

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  2. Bon, je confirme mon commentaire précédent : c'est donc bien les laboratoires qui fabriquent ces médicaments qui s'en foutent plein les poches.

    Mais bon, va-t-on dire, il faut bien qu'ils financent la recherche...

    Mouais... Pour breveter leurs médicaments ensuite ? Une recherche publique me semble tellement préférable !

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  3. @Dr Kpote : je ne dis pas que ma pharmacienne n'a pas de préjugés, juste que lorsqu'elle me sourit, elle ne voit pas forcément des euros à la place de ma tête. Tu vois la nuance ? :-))

    Ensuite, notre étudiante nous informe juste qu'elle n'a jamais rencontré de pharmacien avec de tels préjugés...Il s'agit de son expérience. Ne vas pas lui casser toutes ses illusions ;-)

    @Didou : Je suis d'accord avec toi... comment ne pas l'être?

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  4. bonjour, je ne sais comment faire pour vous faire parvenir ce message alors je passe par les commentaires. Je lis et relis depuis plus de deux heures vos écrits, je pleure depuis autant de temps. Je pleure de vous savoir triste, je pleure de penser a Thomas, a votre famille, a tous ceux ki connaissent la meme histoire que vous, je m appitoie surement sur mon propre sort apres avoir pris un risque non voulu voire non controlé. Je pleure surement pour eviter d avoir a le faire ds kkes jours, je vous lis pour m impreigner de votre force, de votre courage que je trouve immenses,, quand je vous lis je sais que je n'aurais pas vos qualités.
    Jen ai pas encore realise de test car il est trop tot mais le jour de cette prise de riske accidentelle je dirai, j ai eu la sensation que quelquechose s emparait de mon corpsn etait ce bien le vih, etait ce l angoisse de du vih, je ne sais pas mais depuis j ai deja kkes symptomes pouvant me faire craindre le pire, et je dois dire que votre blog m a ému, autant pr ce que je risque de devoir vivre que pour ce que vous vivez. Dans un premier temps j ai lu pour m informer, puis je me suis emparé de votre histoire, j ai souffert pour vous, puis je me suis identifié a votre histoire, j ai souffert pour moi et en ecrivant tout ceci je me rends compte qu eje souffre pour ttes les personnes naives, amoureuses, inconscientes qui ont choppé cette saloperie. En deux mots mon histoire est simple : Rencontre, puis viennent rapidement les premiers contacts physiques, felation mais pas de mon cote car qd je connais pas j evite, puis le garcon en question c retourne pourque je lui fasse l amour, il ma mis sous le nez du poppers je pense, je ne consomme aucune drogue car j en ai tres peur, j ai ete un peu etourdi mais rien de serieux, j ai attape un preservatif, j arrivais pas bien a l ouvrir du coup j ai coupe l emballage avec les dents, a ce moment la ce garcon m a pris par les hanches de sorte a ce qu eje le penetre, mon temps de reaction a ete rapide, enfin je pense avec le recul je sais plus si c etait lent ou court en tt k kkes secondes, puis je me suis bien sur retire et au lieu de parler avec lui pr en savoir plus je suis parti. C etait un samedi soir, j etais ds une petite ville. j ene connaissais pas l exsitence d un traitement de secours. le lundi j ai vu sur sida info service k il fallait aller au cdag, je m y suis rendu a la sortie du travail soit 18h. On m di de revenir a 20h. j ai attendu devant , je n en pouvais plus, a 19h50 je suis entre, on m a hurle et je n exagere pas "monsieur c est fermé", j ai dc patiente les 10 mn restantes, la meme dame m a alors di monsieur nous sommes ouvert de 10 à 15h revenez demain, mais le lendemain 10h c' était trop tard. Depuis je stresse, j ai des douleurs uretrales qui sont apparues, fatigue, douleurs musculaires ... etc mais surtt bien qu aujourd hui le souvenir est confus au moment ou je me suis enfui betement, je me suis di que c a y est j avais attrape le vih, quelquechose c etait alors passé, je ne saurais dire koi mais comme si kkechose m envahissait ... Toujours est il que je n ai pas votre incroyable force, je vais attendre les 6 semaines conseillees pr 1er test, je pense deja savoir ce k il va advenir et pr l heure je ne vois aucune autre solution que celle ki fera que je n aurai rien a dire a personne, je ne me sens pas capable d affronter les regards des autres, meme de proches, je ne suis pas assez fort pour une telle epreuve et vraiment je voulais vous témoigner ma plus vive admiration, vous souhaiter autant de bonheur que vous degagez de courage. Mon histoire vous étant livrée je ne pleure plus pour moi, je suis soulagé de l avoir partagée, maintenant je peux relire ce ue vous avez ecrit d un autre oeil, comme si maintenant ns ns connaissions mieux. Je vous remercie pour ce blog que je tacherais de lire le plus souvent possible.
    MERCI a vous

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  5. Cher Anonyme,

    J'aurai souhaité vous répondre par email mais je ne l'ai pas.

    Rien ne dit que vous avez le VIH. Quand on attrape le VIH, il n'y a aucun symptôme ! Le VIH ne provoque pas de symptôme. Ce sont les maladies opportunistes qu'on peut attraper... Je pense vraiment pas que vous ayez déjà attrapé une de ses maladies.
    Votre récit est poignant. Il montre également qu'on a tous nos faiblesses, que la prise de risque dans le rapport amoureux existe bel et bien malgré tous les messages d'avertissement.
    C'est pourquoi je dis souvent que la prévention devrait passer autrement que par la distribution de préservatif... Parce que même avec un préservatif sur soi, le risque est pris.

    Quant à mon courage, il témoigne juste de mon envie de vivre. Je suis certaine que n'importe qui trouve ses propres forces de survie face aux difficultés de la vie. J'ai le VIH, mais d'autres affrontent le cancer, la mort d'un proche, etc.... On a tous des forces insoupçonnées.

    Je suis sure que tout va bien se passer pour vous.

    Toutes mes amitiés,

    Elisabeth.
    elisabeth.leblog[at]gmail.com

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  6. Merci pour votre réponse et pour votre gentillesse. Pour l heure j essaie de m impreigner de votre courage et ce jusqu au moment de la prise de sang, je vous ferai par des resultats et a ce moment la peut etre qu en vs relisant je trouverai une nelle force comparable a la votre. En attendant, je vais essayer de faire le moins de place possible a ce ke j ai peut etre dans le sang, et attendre de vos nouvelles , j espere que vous vous portez bien, je voulais également saluer votre entourage.
    Mes amitiés

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  7. Me revoila, petite étudiante pharmacienne. Je voulais répondre aux messages plus haut...
    Sincère, oui ; naïve, peut-être. Je me suis sans doute mal exprimée, je ne dis pas que les pharmaciens n'ont aucune idée tordue. On ne vit pas dans le monde des bisounours, et je ne vois pas pourquoi les préjugés de monsieur-tout-le-monde ne s'appliqueraient pas aussi à eux. Ce que je voulais dire, c'est que, à l'inverse, ce n'est pas parce que le pharmacien sait pour quelle maladie sont prescrit les médicaments, qu'il juge forcément. C'est comme partout, il y a les cons, et puis les autres, qui ont un cerveau et qui l'utilisent... J'espère que votre pharmacienne fait partie du deuxième groupe ;-)

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  8. Peu de personnes font partie du second groupe ...

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